ALI de Stéphane POINSOT vous laissera baba ...

Chaque tas de boîte de jeux de société recèle ses trésors d'illustrations. Nul doute alors qu'un jour, en le sachant ou pas, vous avez vu le travail de Stéphane POINSOT.          
Le souci avec cet illustrateur de talent, c'est qu'il est tellement capable de passer d'un style à l'autre que bien malin celui ou celle qui saura reconnaître sa patte graphique au premier coup d'oeil s'il n'y est exercé.                         

Reprenons rapidement le fil des quelques jeux que Stéphane POINSOT a illustré, et vous allez vous rendre compte de sa grande diversité de styles...

  
  
  
  
 


 




De la couleur, oui, toujours (ou presque), mais des techniques très variées.

Prenez l'exemple de Meurtre à Casablanca : Stéphane POINSOT a travaillé à l'encre et à l'infographie. Deux techniques pas si répandues que ça chez les illustrateurs de jeux de société. Il faut dire aussi que ce jeu est aussi particulier puisqu'il s'agit d'un jeu d'enquête.


(Meurtre à Casablanca-Guillaume Montiage-Asmodée-2007)

Si vous observez maintenant de plus près les couvertures des jeux Il était une fois et Invasions, vous vous apercevrez peut-être qu'il s'agit de couvertures réalisés à peinture à l'huile ! Si si ! Comme Marie CARDOUAT, Stéphane POINSOT a gardé ce contact avec les poils de martre et les pigments de couleurs. Ceci donne d'ailleurs à ces illustrations un superbe côté bande-dessinée.



(Il était une fois-Richard Lambert/Andrew Rilstone/James Wallis-Play Factory-2006)



(Invasions-Steve Kendal/Phil Kendal-Asmodée-2006)



Aussi à l'aise avec une palette graphique, Stéphane POINSOT a travaillé de manière splendide sur l'illustration de la réédition du jeu Evo de Philippe Keyaerts.
Voici le fil de la réalisation de la couverture du jeu. Ce travail a été réalisé grâce à la superposition de différents calques. Remarquez qu'il avait dessiné ses personnages au crayon gris auparavant. Vient ensuite un tracé au crayon numérique puis une mise en couleurs...






(Evo nouvelle version-Philippe Keyaerts-Asmodée/Editions Descartes-2011)
Travail réalisé avec Stéphane GANTIEZ



Si je vous parle de cet illustrateur aujourd'hui, c'est que Stéphane POINSOT travaille en ce moment sur la prochaine production conjointe d'Antoine Bauza et Corentin Lebrat qui devrait sortir chez Libellud fin août 2012. Cette production se prénommera Ali.


Et comme chez Libellud, ils sont bien sympas, voici rien que pour vous, en grande exclusivité ludico-mondialesque, quelques illustrations du jeu.
Stéphane POINSOT retrouve ici un univers oriental très coloré qu'il a déjà connu pour Bombay. Vous noterez d'ailleurs qu'un éléphant persan, cousin des indous, fera certainement partie du casting !


La future couverture du jeu ?
En tous cas, voici la fameuse caverne des 40 voleurs qu'Ali se fera un plaisir de vider !



Travail préparatoire pour le personnage d'Ali
Ali enfin en chair et en os ... et les bras bien chargés !


 

Travail préparatoire du chef des brigands

Ali connait maintenant le sort que réserve cette personne s'il lui tombe dessus ! Chkouik !


Travail préparatoire du petit singe.


D'après vous, c'est un ami d'Ali ou du chef des brigands ?


L'éléphant du jeu Ali.


L'éléphant du jeu Bombay.
Il y a comme un air de famille, non ?

(Bombay-Cyril Demaegd-Ystary Games-2009)


 
 

 
Quelques cartes du jeu


L'illustration d'Ali viendra donc s'ajouter à cette belle carte de visite de Stéphane POINSOT qui a eu bien d'autres activités à son actif : illustration pour le jeu de rôle, pour le jeu vidéo, pour la bande-dessinée, pour la publicité...

Si comme moi, vous appréciez son travail, n'hésitez pas à le faire remarquez aux joueurs qui partageront l'une de vos prochaines partie, car il y a fort à parier que dans votre ludothèque, se trouve au moins l'un des jeux qu'il a illustré. 

Dorénavant, il serait bien que le travail de Stéphane POINSOT soit aussi remarqué que sa discrétion. Car même si l'art de l'illustration réside dans la capacité de l'auteur à s'immerger totalement dans un univers au point de disparaître derrière, il est bon que cet art soit aussi mis en lumière.


Tetdos





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